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Alexandre joue Brahms et Schubert
Programme :
BRAHMS, Johannes (1833-97)
Sonate pour piano no 1 en do majeur, opus 1 (1853)
I. Allegro
II. Andante
III. Allegro molto e con fuoco - Più mosso
IV. Allegro con fuoco - Presto non troppo ed agitato
SCHUBERT, Franz (1797-1828) / LISZT, Franz (1811-86)
Transcriptions de chansons
Der Wanderer, S 558/11 (D 489)
Der Müller und der Bach, S 565/2 (D 795/19)
Frühlingsglaube, S 558/7 (D 686)
Die Stadt, S 560/1 (D 957/11)
Am Meer, S 560/4 (D 957/12)
SCHUBERT, Franz
Fantaisie en do majeur, "Wanderer Fantasy", D 760 (1822)
I. Allegro con fuoco ma non troppo
II. Adagio
III. Presto
IV. Allegro
En simple :
19/7: SCHUBERT / LISZT - Die Stadt
16/8: SCHUBERT / LISZT- Der Müller und der Bach
13/9: BRAHMS - Sonate pour piano n° 1 en ut majeur, op. 1 - III. Allegro molto e con fuoco - Più mosso
13/10: SCHUBERT - Fantaisie en do majeur, "Wanderer Fantasy" - II. Adagio
01/11 - Sortie de l'album complet
Alexandre Kantorow
Tapiola Sinfonietta
Jean-Jacques Kantorow, chef d'orchestre
Ce second volume de l’intégrale des concertos pour piano et orchestre de Camille Saint-Saëns par les Kantorow père et fils est complétée par quelques œuvres pour piano et orchestre rarement enregistrées.
Alxexandre Kantorow traite la cadence « à la Bach » de l’introduction du Concerto n° 2 en sol mineur comme une véritable improvisation, donnant de l’expression à ce qui ne pourrait être qu’un habile plagiat, et tout le reste de son interprétation est à l’avenant. Au pupitre de l’excellent Tapiola Sinfonietta, Jean-Jacques Kantorow déborde d’imagination pour débusquer les mille et un détails de l’orchestration de Saint-Saëns.
Moins connu, mais passionnant, le Concerto n° 1 en ré majeur, composé en 1858, est une des premières œuvres du genre composée en France. Il commence par une sonnerie de cor solo qui semble directement provenir d’un épisode semblable du Concerto en fa mineur de Chopin. Chez ce dernier, le cor amorce la fin du dernier mouvement alors que Saint-Saëns en fait le thème principal irriguant tout son concerto, structuré selon une forme cyclique nouvelle qui deviendra la norme quelques années plus tard dans la musique française.
Les quatre pièces qui complètent le programme sont parfois plus anecdotiques, toujours exaltantes. Elles vont de la franche frivolité salonnarde (Wedding Cake) à un exotisme fort à la mode à la fin du XIXe siècle (Africa) en passant par deux partitions extraverties à la manière de Liszt (Allegro appassionato et Rhapsodie d’Auvergne).
Les interprétations de Brahms par Kantorow ont été particulièrement saluées par la critique : le Guardian (Royaume-Uni) les décrit comme « magistrales » tandis que le site ResMusica range cette sonate « parmi les meilleurs enregistrements de cette œuvre, si ce n’est pas la meilleure version moderne ». Il y a de quoi se réjouir, lorsque Kantorow sort un album tout-Brahms avec un temps d’écoute de pas moins de 85 minutes. Cet album débute avec une musique d’un compositeur du même âge : âgé de seulement 21 ans, Brahms écrit les Quatre Ballades en 1854, s’inspirant du genre très tendance introduit par Chopin en 1840. Cette collection est suivie par la Sonate N°3 en si mineur composée encore plus tôt et qui représente le centre du programme. Cette sonate est presque symphonique et comme les autres sonates d’avant, Robert Schumann la décrit comme une symphonie déguisée. Pour terminer cet album mouvementé, Kantorow a choisi une œuvre composée plus tard et qui contraste avec les autres : Brahms compose un arrangement pour piano en 1879, seulement pour la main gauche, de l’iconique Chaconne de la Partita N°2 pour violon seul de Bach, qu’il a admiré tout au long de sa vie, une composition que Brahms décrivait lui-même comme « tout un monde des plus profondes pensées et des plus puissantes impressions ».
S'ouvrant sur un exemple du Brahms de la maturité, sa Première Rhapsodie de 1879, Kantorow nous ramène au tout début de la carrière du compositeur, avec la Sonate pour piano n° 2, passionnée par la jeunesse. Brahms avait 21 ans lorsqu'il a écrit cette sonate, soit seulement deux ans de moins que Bartók en 1904, année de la composition de sa Rhapsodie. À l'époque, Bartók commençait tout juste à découvrir la musique folklorique qui allait devenir une source d'inspiration si importante. En tant que Hongrois et pianiste en herbe, il était cependant très familier avec la musique de Liszt, et aura connu la Rhapsodie hongroise n° 11 du compositeur, avec son prestissimo final qui clôt le disque de manière impétueuse.
José Serebrier
Sharon Bezaly
Alexandre Kantorow
Australian Chamber Orchestra
RTÉ National Symphony Orchestra
José Serebrier, chef d'orchestre
Richard Tognetti, chef d'orchestre
Chef estimé ayant travaillé avec les plus grands orchestres et ayant enregistré plus de 300 albums, José Serebrier est également un compositeur prolifique. Il est reconnu comme compositeur dès son plus jeune âge, Leopold Stokowski ayant dirigé sa première symphonie alors qu’il n’avait que 17 ans. Il a étudié la composition avec Martinu et Copland, tout en apprenant la direction avec Dorati, Monteux et Stokowski, qui l’a nommé chef associé à l’âge de 22 ans. Cette double carrière s’est développée depuis, comme montré dans ce disque dans lequel Serebrier dirige le RTÉ National Symphony Orchestra jouant ses propres oeuvres les plus récentes, dont les Symphonic BACH Variations pour piano et orchestre, dans lesquelles Alexandre Kantorow, gagnant du Concours Tchaïkovski 2019, brille dans la partie solo. On y trouve également le Concerto pour flûte, la seule oeuvre du disque qui n’est pas dirigée par Serebrier lui-même - et deux petites pièces inspirées du tango. Pour Serebrier, ces dernières ainsi que le récent Last Tango before Sunrise, forment un espèce de retour à ses origines uruguayennes.
Alexandre Kantorow
Tapiola Sinfonietta
Jean-Jacques Kantorow, chef d'orchestre
Compositeur, virtuose, chef d'orchestre, pédagogue, Camille Saint-Saëns était aussi archéologue, astronome, botaniste, historien, illustrateur, poète, critique musical, dramaturge... Voyageur chevronné, il est le musicien français le plus connu de son vivant, acclamé en Amérique du Nord et du Sud, au Moyen-Orient et dans toute l'Europe. Il est donc étonnant que son œuvre, vaste et variée, ne soit pas plus connue aujourd'hui, à l'exception de quelques œuvres dont la plus célèbre, le Carnaval des animaux. Aujourd'hui souvent considéré comme académique, on a tendance à oublier que Saint-Saëns était parfois lui-même saisi par l'audace de ses œuvres. Il défendit la musique de révolutionnaires comme Wagner et Liszt dont il fut le grand ami et suscita l'admiration de Berlioz, Debussy et Ravel. Jean-Jacques Kantorow et la Tapiola Sinfonietta ont enregistré la musique de Saint-Saëns à plusieurs reprises. Pour cet album, ils sont rejoints par Alexandre Kantorow. Composés sur une période de presque 30 ans (1868 - 1896), ses trois derniers concertos sont des œuvres très différentes : le Concerto pour piano n° 3 est une tentative audacieuse de réconcilier la forme classique avec le brio pianistique lisztien, le concerto n° 4 utilise un schéma formel inhabituel dans lequel les thèmes sont réutilisés de manière cyclique et enfin, le concerto l'"Égyptien" (n° 5) décrit "une sorte de voyage oriental qui va jusqu'en Extrême-Orient", selon les mots de Saint-Saëns lui-même.
Ce récital confirme l'immense talent d'Alexandre Kantorow, décelé dans son précédent disque et ses récitals. À seulement vingt ans, il fait montre d'une maîtrise instrumentale supérieure, mais surtout, d'une maturité musicale impressionnante. Son Rachmaninov ne perd jamais le cap et son Tchaikovski est d'une folle inventivité. [...] La lecture de L’Oiseau de feu, avec ses effets percussifs et son caractère primitif, est également sans équivalent dans la discographie. [...] Quel disque ! » (Classica, juin 2016)
The nostalgic intimacy of Méditation and Passé lointain, from Tchaikovsky’s Op. 72 collection, offers respite from the drama, but tension returns with Guido Agosti’s virtuosic piano arrangement of three extracts from Stravinsky’s Firebird. Kantorow closes his Russian recital with Mily Balakirev’s ‘oriental fantasy’ Islamey, one of the iconic works of the piano literature. Fiendishly difficult, the piece famously inspired Ravel to write something that would be even harder to play (his Gaspard de la nuit). A committed Russian nationalist, Balakirev himself found the inspiration for Islamey during a journey to the Caucasus when he was introduced to the local music tradition.
Alexandre Kantorow
Tapiola Sinfonietta
Jean-Jacques Kantorow, chef d'orchestre
As a teenager, Franz Liszt created at least two virtuosic concertos for piano and orchestra, scores which now are lost. The three works gathered here first saw the light of day only a few years later, however, during the 1830's when Liszt’s career as a young, travelling virtuoso was at its height. The two numbered concertos, which Liszt revised extensively before letting them be published some 25 years after their conception, frame the single-movement Malédiction for piano and strings which Liszt composed in 1833 and revised in 1840, but which was never published in his lifetime. Stepping into Liszt's shoes·for the present recording is Alexandre Kantorow, another very young man. Born in 1997, Alexandre is here supported by his father Jean-Jacques Kantorow conducting the Tapiola Sinfonietta, a team with a number of highly acclaimed recordings to their credit. The recording is Alexandre’s first for BIS, as well as being his début concerto disc, and represents a remarkable achievement by a hugely promising talent, as well as being a vibrant and exciting account of three impassioned scores.
Jean-Jacques et Alexandre Kantorow nous invitent à remonter aux origines de la sonate pour violon et piano en France, avec deux œuvres - jamais enregistrées auparavant - de Camille Chevillard et André Gedalge, contemporains de Gabriel Fauré, dont la première sonate complète cet album.